Une plongée dans la pensée et la réflexion, sous des formes aussi diverses que les intervenants. Voilà la promesse des rencontres de Cerisy. D’Etienne Klein à Dinah Louda en passant par Patrick Hochart et Chi-Ming LIN, la pensée est tout à la fois titillée, bousculée, revigorée et mise à l’épreuve des concepts posés par François Jullien et abordés par les intervenants comme autant de facettes d’un même diamant. Les tables d’hôtes, les pauses et le parc sont autant d’occasions de rencontrer des humains aussi divers que préoccupés par le monde et son évolution. Les rencontres de Cerisy sont une bouffée d’oxygène humaniste dans un monde qui court en donnant parfois le sentiment d’un canard sans tête.
Bref, Cerisy restera pour moi une expérience humaine forte et marquante où j’ai pu croiser de grands penseurs d’aujourd’hui, des professionnels empreints d’humanisme dans leur approche de leur mission au travail (je pense notamment à Vincent Mascré) et des jeunes en quête de sens, de réflexion, de logos plutôt que de réseaux, de vacances creuses et de likes sur les réseaux. Merci à Isabelle (qui a eu la bonne idée de me proposer d’y assister) et à Muma (qui nous rassemble avec Simon Wiblé, le troisième larron de cette escapade) de nous avoir permis de vivre ces beaux moments. Nous y avons, en outre, trouvé notre plus jeune adhérent, étudiant en fin de 1ère année de philosophie, William Faltot.
William Cargill
