Peut-on parler d’un humanisme mondial ? L’exemple de la liberté en Europe et en Chine

Peut-on parler d’un humanisme mondial ? L’exemple de la liberté en Europe et en Chine

L’humanisme est le mouvement de pensée qui place l’humain au-dessus de toutes choses. Seulement, notre manière de définir l’humain diffère selon les cultures. On peut donc déduire que la liberté d’agir est, elle aussi, conçue différemment suivant les civilisations. Pour le constater, nous allons étudier le concept de liberté en Europe et ses équivalents en Chine. Nous verrons en quoi, en cherchant à universaliser un concept, nous risquons une globalisation des conceptions similaires à celui-ci, et donc un appauvrissement de la pensée.

Le pays de la liberté

Le pays de la liberté

Le roi Matthias n’en pouvait plus et il ne pouvait l’avouer. Ses sujets n’auraient pas compris et se seraient demandé s’il était devenu fou ou cynique.

Il possédait l’un des plus beaux et grands châteaux de la contrée. Un parc à l’anglaise l’entourait, avec des arbres centenaires, un grand étang, des massifs de fleurs dans des tons harmonieux.

« Jusqu’où va le respect ? »

« Jusqu’où va le respect ? »

Souvent, on définit le respect comme un certain rapport à autrui. Et, souvent, on dit : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse ». Bien que cette maxime possède une utilité certaine, elle a cependant un défaut : l’indifférence. En ne faisant rien, je l’applique quand même.

Colloque de l’association Décoïncidences, créée par François Jullien à Cerisy

Colloque de l’association Décoïncidences, créée par François Jullien à Cerisy

Une plongée dans la pensée et la réflexion, sous des formes aussi diverses que les intervenants. Voilà la promesse des rencontres de Cerisy. D’Etienne Klein à Dinah Louda en passant par Patrick Hochart et Chi-Ming LIN, la pensée est tout à la fois titillée, bousculée, revigorée et mise à l’épreuve des concepts posés par François Jullien et abordés par les intervenants comme autant de facettes d’un même diamant.

Quand l’obéissance efface le respect de soi et de l’autre

Quand l’obéissance efface le respect de soi et de l’autre

C’est la question que s’est posée en 1960 le psychologue Stanley Milgram de l’université de Yale. Pour cela il a conçu une expérience originale qui est devenue célèbre car elle a choqué et bouleversé. Elle a aussi changé notre compréhension des comportements humains, bien avant les travaux sur les biais cognitifs qui nous affectent.