
Réveil !
« Réveil ! » est un cri brutal, déchirant le silence, qui a réveillé et continue de réveiller, chaque matin, tous les militaires de toutes les casernes de France, les invitant à passer du sommeil à l’action.
« Réveil ! » est un cri brutal, déchirant le silence, qui a réveillé et continue de réveiller, chaque matin, tous les militaires de toutes les casernes de France, les invitant à passer du sommeil à l’action.
« L’attention est la forme la plus rare et la plus pure de la générosité. Il est donné à très peu d’esprits de découvrir que les êtres et les choses existent. » Simone Weil. L’attention, c’est la condition de l’éveil. Ce à quoi je fais attention, ce vers quoi, vers qui je porte mon attention me tient éveillé. Être éveillé est donc une volonté, un effort, par opposition à se laisser endormir par le bruit ambiant, la pensée ambiante, par le ronron des habitudes.
On y sent de la vie, de la douceur, de la naissance, de la découverte, un petit air de printemps qui chante… Mais aussi une exigence, une certaine rigueur, un devenir qui doit éclore, une loi de l’existence.
Car l’éveil est un processus qui naît avec le tout petit enfant, et s’achève au dernier souffle. Nous nous éveillons chaque jour, à l’instant qui surgit, à un monde qui croît et nous emmène avec lui, à notre conscience qui gonfle avec les ans.
Dans un article publié en 1974, Jerry B. Harvey, professeur de management illustre ce paradoxe à l’issue d’une expérience qu’il a lui-même vécue avec ses amis.
Jerry B. Harvey et 3 autres personnes décident ensemble de se rendre à Abilene au Texas pour diner. Chacun d’eux donne son accord, ils réservent un restaurant et partent en voiture sous un soleil de plomb. 50 miles les séparant d’Abilene.