« Où commence l’Humanisme ? » ou « Quelles sont les conditions de possibilité de l’Humanité ? »
Cet article s’inscrit dans un ensemble de réflexions menées depuis la rentrée sur l’Humanisme contemporain. Si, dans « Jusqu’où va le respect ? », nous avions questionné les bornes de l’Humanisme, nous allons ici nous interroger sur ses fondements.
La guerre est-elle forcément opposée à la paix ?
La paix est un état d’harmonie et de justice. On associe souvent la paix à l’absence de guerre ou à sa fin. Cependant la guerre est-elle forcément opposée à la paix ? La guerre favorise-t-elle la paix ? Et quel rapport l’humanisme a-t-il avec elle ?
La paix du monde commence-t-elle par la paix en soi ?
On parle souvent de la paix dans le monde comme quelque chose de collectif : la fin des guerres et l’harmonie entre les peuples. Maisavant de changer le monde, ne serait-il pas mieux de se changer soi-même ? En effet, comment pouvons-nous espérer la paix entre les Hommes si chacun porte en lui le fardeau de ses craintes et ses blessures d’âme ?
« Va en Paix »
Dans toutes les cultures, toutes les religions, de tout temps, on se souhaite la paix. On la souhaite même aux morts, indice que le défunt ne l’aurait peut-être pas connue de son vivant, et la mérite enfin, et que les survivants aimeraient bien aussi la connaître, avant cet instant définitif.
Peut-on parler d’un humanisme mondial ? L’exemple de la liberté en Europe et en Chine
L’humanisme est le mouvement de pensée qui place l’humain au-dessus de toutes choses. Seulement, notre manière de définir l’humain diffère selon les cultures. On peut donc déduire que la liberté d’agir est, elle aussi, conçue différemment suivant les civilisations. Pour le constater, nous allons étudier le concept de liberté en Europe et ses équivalents en Chine. Nous verrons en quoi, en cherchant à universaliser un concept, nous risquons une globalisation des conceptions similaires à celui-ci, et donc un appauvrissement de la pensée.
Le pays de la liberté
Le roi Matthias n’en pouvait plus et il ne pouvait l’avouer. Ses sujets n’auraient pas compris et se seraient demandé s’il était devenu fou ou cynique.
Il possédait l’un des plus beaux et grands châteaux de la contrée. Un parc à l’anglaise l’entourait, avec des arbres centenaires, un grand étang, des massifs de fleurs dans des tons harmonieux.
« Jusqu’où va le respect ? »
Souvent, on définit le respect comme un certain rapport à autrui. Et, souvent, on dit : « Ne fais pas à autrui ce que tu ne voudrais pas que l’on te fasse ». Bien que cette maxime possède une utilité certaine, elle a cependant un défaut : l’indifférence. En ne faisant rien, je l’applique quand même.
Colloque de l’association Décoïncidences, créée par François Jullien à Cerisy
Une plongée dans la pensée et la réflexion, sous des formes aussi diverses que les intervenants. Voilà la promesse des rencontres de Cerisy. D’Etienne Klein à Dinah Louda en passant par Patrick Hochart et Chi-Ming LIN, la pensée est tout à la fois titillée, bousculée, revigorée et mise à l’épreuve des concepts posés par François Jullien et abordés par les intervenants comme autant de facettes d’un même diamant.
Quand l’obéissance efface le respect de soi et de l’autre
C’est la question que s’est posée en 1960 le psychologue Stanley Milgram de l’université de Yale. Pour cela il a conçu une expérience originale qui est devenue célèbre car elle a choqué et bouleversé. Elle a aussi changé notre compréhension des comportements humains, bien avant les travaux sur les biais cognitifs qui nous affectent.
Respect de soi-même et respect de l’autre : faut-il respecter l’irrespectable ?
On aime penser que respect de soi et respect de l’autre vont toujours de pair, comme deux faces harmonieuses d’une même médaille. Pourtant, la réalité est plus rugueuse : respecter l’autre peut parfois signifier cesser de se respecter soi-même. Et inversement, se respecter pleinement peut exiger de retirer son respect à ceux qui ne le méritent pas.
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