Sans le livre l’humanisme ne se serait pas développé. Sans le livre il ne se redéveloppera pas.

Le livre, le vecteur historique de l’humanisme. C’est grâce aux livres que la redécouverte des textes des philosophes grecs et romains de l’antiquité a pu être largement diffusée. C’est grâce aux livres que les réflexions et les développements suscités par ces textes ont pu eux-mêmes être diffusés, discutés, enrichis. 

Le livre est un ami que je ne connais pas encore. Pour paraphraser la phrase de Paul Emile Victor sur l’étranger. Le livre respecte ma liberté. Je l’ouvre quand je veux, le lis à la vitesse que le veux, je le ferme quand je veux. Je suis le maitre de ce que je comprends, de ce que je ressens. Je peux le relire et y découvrir autre chose, d’autres émotions, chaque lecture est différente car à chaque relecture je ne suis plus tout à fait le même. Chaque livre important me change.

Le livre est un objet personnel, pas un fichier. Parce que je l’ai choisi, que je le tiens dans mes mains, le manipule souvent, le transporte avec moi, il devient un objet personnel, intime. C’est pourquoi j’ai plaisir à le chercher, à le choisir, joie à le trouver, à l’offrir. Ce n’est pas un fichier informatique, chaque livre que j’ai lu est un objet vivant qui contient une partie de mon épaisseur de vie.

Le livre permet le dialogue universel des hommes. Parce qu’il se traduit et peut s’adapter à chaque culture, s’adapter aux contraintes de chacun, n’impose rien, fait silence, entraine à la réflexion, à l’introspection, à la tolérance, peut s’enrichir de chaque apport culturel. Il résiste au passage du temps et des modes et passe de générations en générations et chacune redécouvre son message et le réinterprète à l’aune des réalités de sa vie.

Patrick Margron

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