S’émerveiller : une urgence humaniste

Dans un monde qui court, qui zappe, qui consomme…
S’émerveiller est devenu un acte de résistance douce.
Une prescription salvatrice pour les âmes surmenées.

Il n’est pas nécessaire d’aller au bout du monde pour retrouver la beauté : parfois, il suffit simplement de s’arrêter.
De respirer. De regarder. De ressentir.

Ordonnance pour les âmes essoufflées :

  • Posologie : 1 regard neuf par jour, à renouveler sans modération
  • Effets secondaires : apaisement, retour à soi, ouverture du cœur
  • Contre-indications : aucune. Même les plus sceptiques finissent par fondre

La recette, à consommer sans modération :

  • Une louche de ralentissement : désactivez les notifications, respirez, prenez une vraie pause.
  • Une grosse cuillère de contemplation : regardez sans chercher à comprendre.
  • Une pincée de fleurs (ou de mousse, de lumière, de vent sur la peau).
  • Une rasade d’enfance retrouvée : jouez, observez, riez sans raison.

Mélangez doucement. Inspirez profondément.
Et installez-vous dans la qualité de présence.

Et là… la magie opère.

Pourquoi est-ce vital aujourd’hui ?
Parce que l’émerveillement ralentit le mental, ouvre l’espace du cœur, et nous ré-ancre dans notre humanité.

Il n’y a rien de plus profondément humaniste que de se laisser toucher par un ciel, un rire d’enfant, un rayon de lumière sur un mur décrépi.

C’est là que l’on redevient vivant, sensible, présent.

S’émerveiller est un acte profondément politique, c’est refuser l’indifférence.
C’est redire au monde : “Tu m’émeus. Tu comptes. Je te vois.”
C’est remettre du vivant dans nos regards automatisés.
C’est cultiver l’humanisme au quotidien.

Car on ne peut pas s’émerveiller sans s’ouvrir à l’autre, sans se relier au souffle commun.

Stéphanie Schwartzbart

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